La Direction avait convoqué les organisations syndicales pour faire le point sur l’état du fonds de solidarité crée au printemps 2020, et alimenté par les dons des salariés. Il ne reste plus beaucoup de jours disponibles, la CGT a fait des propositions. Nous avons aussi donné notre appréciation sur l’allègement des mesures sanitaires (télétravail) dans notre entreprise.
Fonds de solidarité :
Ce fonds avait été créé en 2020, en accompagnement des mesures prises pour faire face aux impacts économiques de la crise COVID naissante. Il avait été alimenté par les salariés, et utilisé à l’origine pour aider les nouveaux embauchés touchés par l’activité partielle et leur éviter de consommer des congés ou RTT qu’ils n’avaient pas encore acquis. Depuis, il a été utilisé pour couvrir les absences liées aux gardes d’enfants isolés pour cause COVID, fermetures de classes, faire faire les tests, …
A l’origine, 1134,5 jours y ont été versés, soit sous forme de dons directs, soit suite à l’écrêtage des versements dans le Compte Epargne Temps (mis en place en 2020 là aussi pour réduire l’impact de la crise sanitaire).
Suivantes les « vagues » successives COVID, les consommations de jours furent les suivantes :
– 146 jours jusqu’à fin mai 2020
– 142 jours de juin à décembre 2020
– 432,5 jours de janvier à fin mai 2021
– 239 jours de juin à décembre 2021
– 133,5 jours en janvier et jusqu’au 4 février 2022.
Le total des consommations est donc de 1093 jours, et il reste au 4 février 41,5 jours disponibles.
La consommation moyenne sur les trois premières semaines de janvier 2022 est de 30 jours par semaine, et se réduit à 15 jours fin janvier / 1ère semaine de février. Pour la Direction, le solde de 41,5 jours doit suffire à couvrir les besoins (jusqu’à la fin des vacances scolaires), avec les allégements pris par le gouvernement, elle ne prévoit pas de mesures complémentaires, et clôturera ce fonds quand il sera épuisé.
Si des besoins se font jour après les vacances scolaires de février, les diverses absences pour cause COVID seront traitées par l’activité partielle (pour rappel, prises en charge à 60% du salaire brut, soit 72% du net).
Pour l’ensemble des organisations syndicales, il faudrait au contraire prévoir ce que pourraient être les mesures si une nouvelle vague advenait. La CGT a proposé, outre une nouvelle possibilité de dons en jours par les salariés, la prise en compte de l’activité partielle comme dans l’accord de 2020 :
– 100% du salaire pour les salaires inférieurs à 3600 € brut
– 84% du salaire pour les salaires supérieurs à 3600 € brut.
Pas de réponse de la Direction sur cette proposition pour l’instant, mais il serait fortement souhaitable qu’un projet d’accord soit dès aujourd’hui discuté pour ne pas avoir à régler dans l’urgence une nouvelle période de crise, tout en espérant qu’elle n’arrive jamais !
Allègement du protocole sanitaire :
L’entreprise a décidé de réduire le télétravail (TT) sanitaire jusqu’au 4 mars à un jour obligatoire pour ceux qui ne sont pas dans l’accord TT, et le supprimer ensuite, décision guidée par la maîtrise de la situation sanitaire chez NEXTER, résultat des mesures prises jusqu’à présent. Nous aurions préféré que soit maintenu 1 jour de TT sanitaire pour tous (y compris pour ceux
étant dans le dispositif « récurrent » ou « occasionnel »), auquel se serait ajouté le TT régulier. Le but étant de réduire encore l’affluence dans les RIE. Mais les organisations ont simplement été informés du dispositif sans pouvoir faire de propositions.
Feuille de paye dématérialisée :
La note reçue avec le bulletin de janvier a suscité beaucoup de réactions. La version papier reste bien sûr possible, mais pour certains, l’accès au site pour faire le choix n’est pas évident. Interrogée sur le sujet, la Direction invite ceux qui ont des difficultés à se rapprocher des services paye de leur établissement pour se faire aider, ou déclarer leur choix directement. En tout état de cause, l’employeur a obligation de fournir la fiche de paie au salarié par tous les moyens.