Suite à nos demandes répétées pour le versement d’une prime en complément de la politique salariale, et aux nombreuses actions des salariés avec le soutien de la CGT, la Direction ouvre enfin les négociations le 19 octobre, en convoquant à la table… les 3 organisations syndicales.
Nous ne referons pas ici l’historique complet de toutes les actions menées par les salariés, accompagnés par la CGT, pour demander la réouverture des négociations salariales, puis pour l’attribution d’une prime PEPA, dès l’annonce de la Direction de fermer la négociation le 29 juin.
Depuis fin juillet, la CGT a bataillé seule aux cotés des salariés, pour réclamer cette prime : 700€ pour ceux qui gagnent moins de 1,5 fois le SMIC, 400€ jusqu’à 2,5 fois le SMIC :
– Rassemblements à l’ouverture des CSE locaux,
– Remise de motions,
– Boycott du CSE à Tulle,
– Demande d’entrevue avec N. Chamussy,
… .
La rencontre avec le Directeur Général le 23 septembre à Roanne, et l’ouverture de négociations le 19 octobre est bien à mettre à l’actif de la mobilisation des salariés, et de la pugnacité de la CGT.
La Direction a choisi de mettre les trois organisations syndicales représentatives autour de la table de négociation. Nous ne savons pas sur quelle base elles aborderont la réunion. Une chose est sûre, la délégation CGT défendra sa demande, avec les arguments développés depuis le début de la négociation salariale.
La mobilisation des salariés autour de notre proposition justifie son bienfondé. Nous souhaitons qu’elle soit soutenue par les autres délégations. Il faudra l’unité face à la proposition que fera la Direction.
Qu’en sortira-t-il et quelle suite donner ? Il est trop tôt pour le dire. Cela dépendra du montant de la prime proposée, et de son mode d’attribution (quand, à qui, …). Cela dépendra aussi du positionnement des uns et des autres sur ce que proposera la Direction, et de la fermeté affichée pour aboutir
La CGT, à l’initiative depuis près de trois mois sur ce sujet, ne compte pas trahir la confiance de tous ceux qui se mobilisent avec elle pour l’obtention de cette prime.
Les salariés sont la richesse de l’entreprise, et ce sont eux qui créent la valeur ajoutée. Ce sont eux qui se battent pour faire aboutir cette revendication.
Nous n’avons pas le droit de les décevoir.