Négociation Annuelle Obligatoire :
Suite aux demandes de la CGT, la Direction refuse la ré ouverture des négociations.
La CGT demande de nouveau le versement d’une prime PEPA
Malgré les nombreuses actions menées par les salariés dans certains centres, Roanne, Bourges, Tarbes, il n’y aura pas de nouvelle négociation sur les salaires. La CGT, toujours aux cotés des salariés, demande de nouveau le versement d’une prime PEPA.
Le résultat des négociations salariales suscite un très fort mécontentement des salariés, qui ne retrouvent pas un juste retour du fruit de leurs efforts passés, ni un encouragement pour dépasser les contraintes qui vont leur être demandées dès la rentrée pour assurer la réalisation des programmes en cours. Les organisations syndicales n’ont pas signé l’accord NAO, et la Direction a rédigé un constat de désaccord le 19 juin, et donc fermé la négociation (1,95% d’enveloppe globale pour les mensuels, dont 1,6% d’Augmentations individuelles ; 2,2% d’enveloppe globale pour les cadres, dont 1,6% d’Augmentations individuelles).
Les salariés et la CGT n’acceptent pas cette situation, d’autant que l’entreprise va demander de nouveaux efforts aux salariés : passage probable en 3×8 à la soudure à Roanne au second semestre, des adaptations fortes à la Chapelle suite à l’incendie du mois de juin où l’outil de travail a été touché, la pression partout, et pas qu’en production, pour assurer le chiffre d’affaire de fin d’année, la sortie des variantes du GRIFFON, les 20 JAGUAR fin d’année et le SERVAL début 2022. Si rien ne change, ce sont des personnels démotivés et amers qui vont reprendre le travail en septembre.
Plusieurs actions ont été menées par les salariés et la CGT pour exiger la réouverture des négociations. La Direction s’y refuse toujours.
La CGT réitère sa demande de versement d’une prime PEPA, la première demande du mois de mars étant restée sans réponse !
Parallèlement, nous avons aussi rappelé nos demandes d’améliorations de l’accord GPEC (temps partiel sénior sur 2 ans, avec prise en charge des cotisations à 100%), et de l’accord télétravail (améliorations de la prise en charge des frais journaliers et de l’installation du poste de travail), dont la satisfaction serait de nature à rétablir un dialogue social de qualité.