Le groupe de travail s’est réuni le 15 décembre en vue de préparer les négociations qui doivent débuter le 28 janvier
Un groupe de travail (GT) a été constitué suite à la réunion du 8 octobre. Il est constitué de 2 représentants syndicaux par organisation (dont un de moins de 35 ans), de managers, de représentants de la DSI, et est piloté par la fonction RH.
Son objectif est de préparer les négociations, dont nous avons convenu avec la Direction qu’elles aboutiraient à un accord sur « les nouveaux modes d’organisation du travail ».
Par sa composition élargie, c’est un lieu de partage d’expériences sur le télétravail, suite à la phase expérimentale depuis 2018, et la phase débutée au printemps et toujours en cours liée à la pandémie.
L’accord à venir sera conclu pour la mise en place de télétravail « régulier » (qu’il soit récurrent ou occasionnel), ou exceptionnel en cas de forces majeures (intempéries, crise sanitaire, pollution,…), ou encore exceptionnel pour des situations individuelles particulières (handicap, médical, aidants familiaux, femmes enceintes,…).
Les points à traiter par le GT sont les suivants :
– Un retour sur les enquêtes,
– Les définitions des modes de télétravail,
– Les emplois éligibles,
– La mise en place du télétravail nominal,
– La formation et l’information des télétravailleurs et des managers,
– Les aspects matériels.
Lors de cette première réunion, les trois premiers points ont été abordés. Les suivants le seront dans une seconde réunion prévue mi-janvier.
Retour sur les enquêtes
Il est évident que les résultats des deux enquêtes menées par la direction sont à prendre avec précautions, celle de mai 2020 pour cause de confinement, celle de 2019 pour cause de moyens techniques mis à disposition limités.
Il n’empêche que de nombreux points d’appui sont à exploiter pour mieux faire. Lors de la phase d’expérimentation (2018-2019) constat très favorable, avec renforcement des liens manager/managé, amélioration de l’équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée du fait des temps de trajets, et augmentation de l’efficacité.
Pour la phase 2020, vous avez lu le résultat de l’enquête sur l’intranet,
l’évolution rapide des outils informatiques a permis un réel accès aux données nécessaires au travail,
la question des échanges avec le manager et l’équipe de travail est cruciale, elle est altérée en télétravail permanent,
le management doit être adapté: présentiel sur site, présentiel à distance et télétravail,
les conditions matérielles du télétravail sont primordiales,
il faut encore améliorer les outils et logiciels,
la maitrise de la charge de travail, l’amplitude journalière de travail et la nécessaire déconnexion doivent gagner en efficacité.
Malgré le caractère exceptionnel de la situation, ces résultats devront guider la négociation, car les thèmes qui ressortent seront également présents dans le télétravail futur.
Les définitions du télétravail
Comme précisé plus haut, nous sommes bien sur un télétravail normal/régulier ou exceptionnel « individuel ». C’est-à-dire que l’amplitude ne sera pas comparable avec ce que nous avons connu cette année, nous parlons plutôt de 1, voire 2 par semaine, mais rien n’est arrêté à ce stade, ni la question de ½ journées de télétravail. Nous sommes sur la base d’un avenant au contrat de travail, d’un double volontariat et d’une réversibilité possible. Pour le télétravail « exceptionnel forces majeures », c’est l’employeur qui mettra en œuvre, dans les conditions définies dans l’accord.
Les postes éligibles
Pour la CGT, plus que le poste, ce sont les activités du poste qui sont à prendre en compte. Le GT a malgré tout fait l’exercice sur les emplois types, et a proposé une liste de postes « télétravaillables », celle-ci sera à valider lors des négociations.
Suite mi-janvier, nous vous tiendrons informés de l’avancée des travaux.
L’année 2020 restera de triste mémoire. Un très grand nombre de salariés terminent l’année épuisés, dans les métiers de la production mais pas seulement.
Nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d’année, reposantes et prudentes.