POUR UNE CONVENTION COLLECTIVE DE HAUT NIVEAU

Une réforme des retraites mise en place pour démanteler ce système par répartition au profit de celui par capitalisation. Voilà le véritable objectif du gouvernement et du patronat !

Si cette réforme est conduite par l’exécutif, elle est avant tout voulue par nos patrons avec le Medef en tête. Dans la métallurgie le syndicat patronal n’est pas en reste, depuis le début des négociations de notre future convention collective de branche, l’UIMM annonce des mesures plus régressives les unes que les autres, réunion après réunion c’est une remise en cause de l’intégralité de nos acquis. Listes et explications disponible sur le site de la FTM-CGT, rubrique « convention collective ».

Dans les acquis remis en cause, il y a par exemple :

1 – La disparition des coefficients et des seuils d’accueil. La conséquence, bien évidemment, sera la disparition de la reconnaissance et la valorisation des diplômes comme de l’expérience. Cela permettra l’arbitraire le plus total si le projet de l’UIMM passe, il sera très difficile de pouvoir démontrer les discriminations comme celles de l’inégalité entre une femme et un homme, d’établir un comparatif entre deux salariés (diplôme, qualification et ancienneté identiques). Certes le système actuel n’est pas parfait mais il limitait et permettait de combattre ces inégalités. C’est d’ailleurs pourquoi, vous verrez en fin de tract, nos propositions qui tendent à améliorer les imperfections de notre système actuel.

2 – Avec le projet de l’UIMM du paiement au poste il y a le risque que, nous salariés, subissions au fil de notre carrière des déclassifications donc des pertes de salaires. Aujourd’hui, c’est uniquement des primes que vous perdez mais pas une classification ni du salaire de base (salarié en équipe qui passe à la journée, signe un avenant à son contrat de travail qui lui notifie son changement d’horaires et la perte de la prime d’équipe). Demain, cela sera le chantage à l’emploi (se soumettre ou se démettre) et donc, avec le paiement au poste, des carrières avec peut-être des plus mais aussi des moins en fonction de son poste mais aussi de son âge, des réorganisations …

Pour la CGT il n’est pas question de rester inactif, depuis le début la négociation nous vous informons, nous vous appelons à des journées d’action.

Une nouvelle fois, la mobilisation de toutes et tous est nécessaire pour mettre en échec les désidératas du patronat.

Quelques-unes des propositions de la CGT :

*A minima, doublement du salaire sur la carrière

*Un véritable déroulement de carrière avec un changement de coefficient tous les 4 ans

*Prise en compte et valorisation des diplômes et de l’expérience

*32H maxi par semaine comme c’est déjà le cas dans de nombreuses entreprises de la métallurgie

*Maintien de la prime d’ancienneté calculée sur le salaire réel à raison de 1% par année

* …

Rien n’est utopique, tout est possible. D’ailleurs nous avons déjà fait reculer l’UIMM à plusieurs reprises.

Ne soyons pas attentistes, ayons confiance dans notre force collective et mobilisons-nous pour que les progrès technologiques, la révolution numérique et l’intelligence artificielle, les nouvelles possibilités d’automatisation qui permettent des gains de productivité massifs servent le progrès social !

Pourquoi travailler pour le progrès technologique, pourquoi travailler plus vite si ce n’est pas pour travailler mieux et tous ? Il faut que cela serve à toute la société et pour nous offrir ainsi qu’à nos enfants, un monde plus juste, plus égalitaire, plus écologiste !

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